Pontenx-les-Forges

Quelques Pontenais

Armand Clavé, historien de Pontenx

Né à Pontenx le 2 juillet 1848 de Bernard Clavé et Françoise Delest, Jean-Baptiste Armand Clavé sort diplômé premier prix de l’école impériale vétérinaire de Toulouse en 1869, et sera marié dès février 1870 à une fille de riches propriétaires, Catherine Daunesse, avec qui il aura 2 enfants, dont Charles, premier d’une lignée de médecins à Pontenx (père de Bernard, lui-même père de Jean-Charles).
S’il n’exerce pas sa profession, Armand s’occupe de gérer son patrimoine ; il tient le livre de comptes de la famille Daunesse et dans les comptes-rendus ou les listes de membres de la Société De Borda, il est toujours identifié comme « propriétaire à Pontenx »
Mais il a aussi une activité d’érudit local. Sa bibliothèque révèle son intérêt pour de nombreux domaines, beaucoup liés à la vie de son village. Parallèlement au livre généalogique des familles Clavé et Daunesse, il rédige une « Histoire de Pontenx » des origines à la fin du XIXe siècle, manuscrit encore inédit de plusieurs centaines de pages ; dans un article de 1955 Elie Menaut le reconnaîtra « historien de Bouricos ».
En relation avec Félix Arnaudin comme en témoigne la correspondance de ce dernier, il s’attache comme lui mais modestement à rendre compte par la photographie des aspects de son village et des alentours.
Membre de la Société De Borda, il participe et intervient lors des colloques (comme le congrès scientifique de Dax en 1882). Société qui lui rendra hommage à l’occasion de son décès en avril 1936, à l’âge de 87 ans.

Armand Clavé historien de Pontenx

diplôme

Trousse de vétérinaire à ses initiales

La distillerie de résine Dupouy

Le pont des Forges

La caserne de gendarmes

Grande foire de Pontenx

 

Gustave Caliot, maire et plus...

  Né à Pontenx-les-Forges en 1884, cet agent d'assurances, Chevalier de la Légion d'honneur, est engagé volontaire en 1914-1918.

  A la faveur des idées progressistes du mouvement radical, en créant en 1906 l'Union Sportive Pontenaise - le premier club de rugby du Born, il contribue à la diffusion de ce sport, qui favorise l’émulation entre jeunes issus de milieux divers.

  Cadre de la fédération radicale-socialiste, il devient en 1950 vice-président du Rassemblement des Gauches Républicaines (R.G.R.) des Landes. Candidat du Rassemblement du Peuple Français (R.P.F.) lors des élections législatives de juin 1951, il est en troisième position sur la liste du parti gaulliste avec Robert Besson. Mais suite à la division entre les partisans du maire de Mont-de-Marsan et le courant " orthodoxe ", lors du congrès de la fédération radicale-socialiste des Landes, en décembre 1951, les radicaux orthodoxes, désormais majoritaires, votent l'exclusion des dirigeants radicaux qui se sont alliés avec les gaullistes et les modérés, dont Gustave Caliot.

  Maire de Pontenx de 1916 à 1965, "Tatave" aura été conseiller général du canton de Mimizan de 1922 à 1941 (démissionné pour manque d'entrain au redressement national...) puis après la Libération, de 1945 jusqu'à son décès en 1966.

Il traverse désormais tout son village sous forme d'une avenue...

Gustave Caliot

Sa maison

U.S.P. rugby

1940 : Inauguration des Bains-Douches